Salle Gradin, 24 Nov 2019 16:00-17:30

Les risques en matière de santé publique des produits utilisés depuis de longues années dans l’agriculture font l’objet de reconnaissances judiciaires. Les avancées et les reculs sur les interdictions de ces produits, qui attaquent également la biodiversité, interrogent jusqu’aux places boursières. Le principe de précaution est soulevé dans tous les débats sur le sujet. L’une des réponses est souvent « on ne savait pas ». Quelle est la portée de la définition du mot Liberté qui « consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui… » et s’applique-t-elle à la chimie agricole ? Le principe de précaution n’est-il pas déjà inscrit dans cette définition de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen ? Les choix agricoles respectent-ils ce principe à l’égard des producteurs bio, des riverains ? Les atteintes à la biodiversité doivent-elles être considérées comme des nuisances à autrui ? À qui s’impose la charge de la preuve au regard de ce principe ? Les alertes ont été lancées depuis longtemps, que faire pour faire appliquer le droit de chacun à ne pas être victime de la chimie ?